La Calisto | Francesco Cavalli | Festival d’Aix-en-Provence

La mezzo Anna Bonitatibus, dans son évocation de la femme blessée, y distilla un moment mélancolique d’une poésie rare alors que sa voix passait de l’imprécation au murmure, sur le souffle. Magique.

—  Le Club de Mediapart    14.07.2025     

La Calisto | Francesco Cavalli | Festival d’Aix-en-Provence

Anna Bonitatibus, en Junon, impressionne par sa maîtrise du verbe : ici, chaque mot frappe juste, chaque souffle pèse. Son air “Moglie inconsolabile” devient un récitatif dramatique à part entière.

—  Pedro Medeiros | Baroquiades    12.07.2025     

La Calisto | Francesco Cavalli | Festival d’Aix-en-Provence

La scène de jalousie, puis de plainte d’Anna Bonitatibus restera dans les mémoires pour son intensité, mesurant les silences, donnant à sa voix la couleur et le volume nécessaires selon chaque phrase, maîtrisant l’art du chant et du théâtre.

—  Frédéric Léolla | musicologie.org    12.07.2025     

La Calisto | Francesco Cavalli | Festival d’Aix-en-Provence

Mais celle que je retiendrai, c’est Anna Bonitatibus : Junon qui nous chante d’une façon si émouvante, si bouleversante, son triste sort d’épouse délaissée, d’épouse bafouée. Voilà la réussite et la justification d’un opéra : c’est par l’envoûtement délicat d’un chant qui nous subjugue que la réflexion s’installe. Oui, le spectacle vivant est une conviction sensorielle.

—  Stéphane Gilbart | Crescendo Magazine    11.07.2025