Anna Bonitatibus apporte le don irremplaçable d’une diction italienne parfaite (et pour cause), et d’une mobilité, d’une expressivité et d’une présence peut-être encore plus incarnée. Avec des agilités étourdissantes et une voix qui couvre tout le spectre de manière exemplaire. Elle a quelquefois un côté « meneuse de revue », et surtout meneuse d’hommes assez exceptionnel, notamment dans ses scènes avec Nerone et un Claudio qu’elle manipule jusqu’à le rendre une sorte de toutou dépendant. Cette manière très vive de mener tambour battant l’intrigue (avec ses jeux de costumes entre féminin et masculin) est une grande source de plaisir et d’étonnement. Elle remporte un triomphe justifié.
L’OLIMPIADE – OPER ZÜRICH
Pergolesi’s L’Olimpiade
The singing cast was exciting, with Anna Bonitatibus (as Licida) dazzling with her warm, exciting mezzo, her three arias showcasing all her abilities in this repertoire, with the last, heroic one “Gemo in un punto e fremo” an explosion of perfect coloratura and secure high notes.
Gala-Abend bei Händel-Festspielen Karlsruhe mit Gesangskunst vom Feinsten
Ein spektakuläres Konzert war das Gala-Programm am zweiten Abend der diesjährigen Händel-Festspiele. Die inhaltliche Klammer war die Gesangs- kunst der großen Kontra-Altistinnen des 18. Jahrhunderts. Anna Bonitatibus, seit mehreren Jahren den Festspielen und ganz besonders der Händel-Akademie eng verbunden, schlüpfte in ihrem Pro- gramm „Prime Donne“ in die Haut historischer Gesangsstars vom Barock bis zu Rossini.
In jeder Arie eine neue Stimmung, neue Affekte, ein neuer Charakter und eine neue dramatische Situation: Bonitatibus überzeugte als verzweifelt Liebende ebenso wie als tapferer Held.
Begeisterter, sich in „standing ovations“ Luft machender Beifall.