She does – triumphantly – because said seamstress is Anna Bonitatibus and bel canto is what she does best.
Bonitatibus’s softly bronzed mezzo is wonderfully agile, her technique superb in Enrico’s florid opening cavatina ‘Care aurette che spiegate’. Her coloratura is even but never showy. Why she’s not a superstar of the operatic firmament is anyone’s guess.
Rosinatibus
Si nous avons fait le chemin depuis Paris, c’est néanmoins pour entendre Anna Bonitatibus en pupille. […] C’est celle qui respire son Rossini avec le plus de virtuosité et sur une tessiture toujours aussi large. On aimerait se rouler dans ses graves puissants et larges, on déguste ses trilles, on exulte dans ces aigus certes parfois trop aérés. Les variations de la cavatine sont magistrales, les contrastes de la leçon de chant d’un naturel confondant, elle emporte vers ses sommets des partenaires qui donnent alors le meilleur d’eux-mêmes (« Dunque io son »), sans parler de l’actrice qui réussit à rendre poignants les trois mots de tristesse qui précèdent l’orage. Une Rosine royale et humble à la fois.
Ercole amante Cavalli – Opéra Comique, Paris
DVD – ENRICO DI BORGOGNA Gaetano Donizetti | L’Ape musicale
Anna Bonitatibus è bravissima nel miscelare tenero impaccio, autentico afflato belcantista da eroe contralto del primo Ottocento (anche testualmente la sua sortita strizza l’occhio a Tancredi), aromi romantici, stupore, incanto, malinconia. La padronanza dello stile si risolve in assoluta souplesse e culmina in viva emozione con quel rondò finale, così denso d’affetti, in cui la sartina/Enrico continua a crederci mentre coro, colleghi e macchinisti, tutti interessati solo alla gloria personale e al contante se ne vanno lasciando la scena buia e vuota.