De Italiaanse sopraan Anna Bonitatibus (Cecilio) imponeert met haar expressieve voordracht, waarin ze sotto voce-nuances voor tedere liefdesverzuchtingen afwisselt met snijdende dissonanten waar nodig.
Joep Christenhusz
nrc.nl
30.10.2017
Monologues
De Italiaanse sopraan Anna Bonitatibus (Cecilio) imponeert met haar expressieve voordracht, waarin ze sotto voce-nuances voor tedere liefdesverzuchtingen afwisselt met snijdende dissonanten waar nodig.
Joep Christenhusz
nrc.nl
30.10.2017
Aan de andere kant wordt Cecilio, die nochtans de centrale figuur van de opera is, erg ongeloofwaardig getypeerd als een soort verstoten Harry Potter. Gelukkig geeft Anna Bonitatibus hem met veel virtuositeit en nuance muzikale gestalte.
Stephan Moens
De Morgen
30.10.2017
Sans transition, Anna Bonitatibus investit le récit, d’un tout autre poids dramatique, de La veuve andalouse avec une vigueur d’accents et cette présence au texte qui, en italien comme en français, fait tout le prix de ses interprétations. Le récital multiplie les ruptures de ton et de climat et nous rendons les armes devant la plasticité expressive de la chanteuse, aussi juste dans le sobre recueillement d’_A ma belle-mère_ ou la mélancolique Ariette à l’ancienne que dans Le Lazzarone, « chansonnette de cabaret » où elle n’en fait ni trop, ni trop peu – à notre goût du moins, mais également au goût d’une bonne partie de l’auditoire qui, derechef, l’applaudit généreusement après cette pochade savoureuse.
Bernard Schreuders
Forumopera
23.10.2017
tag: Rossini, La Monnaie, Bonitatibus, Péchés de Vieillesse
Entre chants en langue italienne et française, c’est Anna Bonitatibus qui donne voix aux péchés de Rossini. Cette mezzo-soprano italienne, qui peut s’enorgueillir d’un répertoire très diversifié, s’est forgé une renommée de voix mozartienne au fil des années. Cette anti-diva proclamée se consacre au dur labeur des répertoires oubliés et donne aux compositions un naturel précis et un aspect narratif hors du commun.
Sa voix est puissante, en diapason avec le clavier, déployée, intime, incroyablement volatile. Quel bonheur que de sentir en sa voix les oiseaux chanter pour son interprétation de « La passeggiata ». Quelle finesse et surtout quelle liberté !
Ovationnée pour sa souplesse de chant, d’un très beau naturel, entre chanté et parlé, la voix vibre sur scène et permet au spectateur de se projeter au sein des beaux salons et de sentir une rare intimité avec une artiste, comme avec un compositeur et avec une époque.
Soline Heurtebise
Olyrix, 24.10.2017
tag: Rossini, La Monnaie, Bonitatibus, Péchés de Vieillesse