Que la Junon classieuse et finalement très humaine d’Anna Bonitatibus ne soit pas une virago rend son personnage d’autant plus intéressant.
— Sophie Bourdais | Télérama 9.07.2025
Monologues
Que la Junon classieuse et finalement très humaine d’Anna Bonitatibus ne soit pas une virago rend son personnage d’autant plus intéressant.
Anna Bonitatibus offre un grand moment dans son air à Calisto après l’avoir défigurée, tout en mélancolie et dans un parfait mezzo qui s’éteint au fur et à mesure, dessinant la forclusion progressive du sentiment. Se toutes parts, on observe un art consommé de la ligne de chant préfigurant une forme de bel canto.
Anna Bonitatibus déploie des moyens somptueux dans le rôle véhément de Junon.
En Junon, Anna Bonitatibus impressionne dans son magistral air de l’acte III, voix chaude emplie d’émotion et de puissance.